Aimez-vous bouger lentement (vraiment lentement) et dormir jusqu’à 20 heures par jour? Préférez-vous la solitude à la compagnie d’autres personnes? Vous contentez-vous de regarder la vie passer avec un calme absolu? Le paresseux pourrait bien être votre animal spirituel. Oubliez le fait que cet animal nonchalant porte le nom d’un péché chrétien et célébrez votre lenteur intérieure le 20 octobre, qui est la Journée internationale du paresseux. Amusez-vous, mais ne vous emballez pas trop. 

Les paresseux aiment dormir

Le site du Fonds mondial pour la nature (WWF) souligne que les différentes espèces de paresseux «habitent les forêts tropicales» d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Les paresseux se déplacent dans les arbres à un rythme tranquille d’environ 36 mètres (120 pieds) par jour, grignotant les feuilles, les brindilles et les bourgeons sur leur chemin. Vu leur métabolisme incroyablement lent, ils aiment aussi dormir de 15 à 20 heures par jour. 

Il existe six espèces de paresseux

Il existe deux grandes espèces de paresseux, soit les paresseux à deux ou à trois orteils, et six sous-espèces, soit les paresseux Linnaeus à deux orteils, les paresseux à deux orteils d’Hoffmann, les paresseux à crinière, les paresseux à gorge pâle, les paresseux à gorge brune et les paresseux pygmées. Malheureusement, les paresseux pygmées sont en danger critique d’extinction et les paresseux à crinière sont de plus en plus menacés. La déforestation de leur habitat en forêt tropicale les rend très vulnérables. 

Ils aiment voir le monde à l’envers

Les paresseux passent environ 90% de leur vie suspendus la tête en bas; ils peuvent respirer normalement ainsi. Les chercheurs ont découvert que cet animal a évolué de manière à fixer ses organes internes à sa cage thoracique, notamment son estomac, son foie, ses reins et même ses intestins et sa vessie. Cela empêche les organes d’exercer une pression sur le diaphragme, ce qui lui permet de respirer aisément. 

Se soulager représente le plus grand danger

Le seul moment où les paresseux vont au sol est pour faire leurs besoins. Par conséquent, ils n’y vont qu’une fois par semaine, retenant tous les déchets jusqu’à ce que l’inconfort les force à descendre. Lorsqu’ils répondent à l’appel de la nature (généralement toujours au même endroit), ils peuvent perdre jusqu’à un tiers de leur poids corporel. Ainsi affairés au sol, les paresseux sont exposés aux prédateurs, ce qui fait que les moments où ils se soulagent sont les plus dangereux de leur vie. 

Ils digèrent aussi très lentement

Étant donné que les paresseux font rarement leurs besoins, il n’est pas surprenant qu’ils aient un processus de digestion lent. Il faut parfois jusqu’à 30 jours à leur estomac à compartiments multiples pour digérer une seule feuille. Ils ont le temps de digestion le plus long de tous les mammifères, ce qui explique aussi leur lenteur. Si la mastication lente vous dérange, n’invitez pas un paresseux à souper.

Les paresseux sont de bons nageurs

Grâce à une technique de brasse (leurs longs bras fournissant la puissance d’une pagaie), les paresseux peuvent nager environ trois fois plus vite qu’ils ne peuvent se déplacer sur terre. Cela est dû en partie au fait que la flottabilité de l’eau supporte le poids du corps qu’ils doivent traîner sur la terre ferme. Et en ralentissant encore plus leur métabolisme déjà lent, ils sont capables de retenir leur souffle jusqu’à 40 minutes sous l’eau! 

Ils étaient autrefois plus grands, beaucoup plus grands

Alors que les paresseux d’aujourd’hui peuvent avoir la taille d’un moyen chien, ils avaient autrefois les proportions d’un éléphant moderne et possédaient des dents et des griffes immenses. Ce paresseux terrestre, ou mégathérium, s’est éteint il y a environ 10 000 ans. Ses dents étaient situées des côtés de ses mâchoires, pour mieux consommer les feuilles des arbres et des buissons. Bien que d’apparence féroce, il n’était pas carnivore. 

Leur fourrure peut avoir des champignons

Les paresseux se déplacent si lentement que des algues et des champignons peuvent pousser sur leur pelage. Une étude du Smithsonian Tropical Research Institute avance que certains de ces champignons pourraient également s’avérer utiles dans la lutte humaine contre certains parasites, cancers et bactéries.

La fourrure du paresseux est composée de deux couches: une couche interne courte et fine qui garde l’animal au chaud, et une couche externe plus épaisse où les différents organismes de la nature vivent en symbiose avec lui. 

Les paresseux savent tourner la tête

Les paresseux ont des vertèbres supplémentaires à la base de leur cou qui leur permettent de tourner leur tête jusqu’à 270 degrés; ainsi, ils peuvent avoir une vue à 360 degrés de leur environnement. Cela leur donne une bonne capacité de défense qui compense en partie leur lenteur. Elle les aide à repérer les éventuels prédateurs et partenaires, et fournit un support supplémentaire à leur tête lorsqu’ils sont suspendus à l’envers. 

Les paresseux vivent une vie longue et heureuse

Non seulement les paresseux se déplacent à un rythme tranquille, ils ont aussi beaucoup de temps pour profiter de leur existence nonchalante. Dans la nature, ils ont une durée de vie moyenne de 20 à 30 ans, mais ils peuvent vivre encore plus longtemps en captivité. Par exemple, en 2017, le zoo d’Adélaïde, en Australie, a décidé d’euthanasier une femelle à deux doigts d’Hoffmann connue sous le nom de Miss C et âgée de 43 ans, car sa qualité de vie s’était «détériorée en raison de problèmes de santé liés à l’âge.» 

Ce sont de vrais solitaires

Il n’y a rien que les paresseux aiment davantage que de passer du temps seuls, sauf quand ils s’accouplent ou s’occupent de leurs bébés. Quand une femelle est prête à se reproduire, elle crie contre les mâles pour leur faire savoir que le moment est venu. Si plus d’un mâle entend le cri, ils peuvent se battre pour décider qui gagnera l’affection de la femelle. Les mâles sont également volages et peuvent essayer de s’accoupler avec plusieurs femelles sur leur territoire. 

Ils s’accrochent aux branches, quoi qu’il arrive

Les paresseux ne se contentent pas de manger et de dormir dans les arbres, ils s’y accouplent également et les femelles donnent naissance en hauteur. Les bébés paresseux s’accrochent à leur mère pendant les neuf premiers mois de leur vie dans la voûte forestière. L’emprise des paresseux sur les branches est si forte qu’on a retrouvé certains d’entre eux accrochés aux arbres, immobiles, même après leur mort.

Leurs griffes sont à la fois des ongles et des os

Vous pourriez vous demander si les paresseux ont des ongles ou des griffes faites d’os. En réalité, il s’agit des deux, ou de quelque chose entre les deux. Leurs griffes ressemblent à des ongles trop longs, mais il s’agit en fait de phalanges distales allongées et incurvées qui dépassent de leurs membres. Ces dernières sont à leur tour recouvertes d’une gaine de kératine, un matériau qui compose nos ongles et nos cheveux. 

Ils font différents bruits

Leur lenteur ne signifie pas qu’ils sont silencieux. Les femelles poussent un cri aigu pour faire savoir aux mâles qu’elles sont prêtes à s’accoupler. Si vous vous approchez d’un paresseux dans la jungle, vous pourriez entendre un long cri ressemblant à «aahh-iiiiii» avant de le voir. Les bébés apprennent également à faire des couinements, de sorte que s’ils sont séparés de leur mère, il est plus facile de les retrouver. 

Leurs plus proches parents sont les tatous et les fourmiliers

Si le paresseux peut ressembler à un singe ou à un ours, ses plus proches parents sont le tatou et le fourmilier. Tous trois sont des «xénarthres», qui possèdent des caractéristiques physiques telles que des griffes longues et incurvées et de puissants membres antérieurs conçus pour creuser. Ces appendices sont bien sûr tout aussi utiles pour grimper aux arbres. Les xénarthres ont également un taux métabolique inférieur à celui des autres mammifères. 

Leurs sourires ne sont pas toujours sincères

Les paresseux ont généralement l’air extrêmement heureux avec leur grand sourire permanent sur le visage. Mais c’est simplement une question de couleur et de structure du visage. Ainsi, ils sourient qu’ils soient heureux, tristes, anxieux ou souffrants. Ils ne peuvent pas modifier leurs expressions faciales comme les autres mammifères, tels que les chiens, les chats et les singes. Ils souriraient même s’ils essayaient de mordre un agresseur ou de l’attraper d’un coup de bras. 

La lenteur et la constance gagnent la course à la survie

Les paresseux se font reprocher leur façon de bouger depuis des siècles. Par exemple, en 1749, le naturaliste français Georges Buffon a écrit: «La lenteur, la douleur habituelle et la stupidité sont les résultats de cette conformation étrange et bâclée. Ces paresseux sont la forme la plus basse de l’existence. Un défaut de plus aurait rendu leur vie impossible.»

C’était tout de même un peu méchant. Leur immobilité et leurs coloris peuvent contribuer à rendre les paresseux invisibles aux prédateurs, comme les jaguars et les aigles. Cela les aide également à conserver leur énergie vitale. 

Les paresseux et les harpies féroces ne font pas bon ménage

Les paresseux ne sont pas de grands amateurs des harpies féroces, les plus grands oiseaux d’Amérique centrale, qui ont les plus grandes griffes parmi tous les oiseaux. Ils utilisent leurs griffes acérées et leur vue perçante pour repérer et attraper les paresseux dans les arbres, avant de n’en faire qu’une bouchée. Ces oiseaux peuvent avoir des serres plus grandes que les griffes d’un grizzly, assez puissantes pour écraser un bras humain. 

Ils sont malvoyants

Comme leur cousin le tatou, les paresseux ne voient pas bien du tout. Ils sont atteints d’une affection rare nommée la monochromie des bâtonnets et sont totalement dépourvus de cellules coniques dans leurs yeux. Cela signifie que leur vision est uniquement en noir et blanc, et qu’ils ne voient pas grand-chose sous une lumière faible et rien du tout sous une lumière vive. Une mère peut être incapable de repérer un bébé qui pleure, même s’il n’est qu’à quelques mètres d’elle.

Tomber n’est pas un problème

Les paresseux peuvent passer beaucoup de temps suspendus aux arbres, mais ils n’ont généralement pas peur des chutes. Ils peuvent tomber de près de 30 mètres (90 pieds) ou plus et survivre à une chute sur le sol de la forêt. Le seul problème survient s’ils se heurtent à une grosse branche en tombant ou s’ils atterrissent sur un objet dur et de fabrication humaine, comme le toit d’une maison ou une route. 

J AI VRAIMENT APPRECIER DE POSTER CET ARTICLE ET SUPER   APPRENDREAU SUJTS DES SINGES                                                            CES ANIMEAUX