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LES HUMAINS LES PLUS ISOLÉS DE LA TERRE

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Bonjour de ce jeudi profiter, ainsi les personnes n'ayants pas de blog  merci à vous

                   amitiés Dannn

 

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Les humains les plus isolés de la Terre

 

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En novembre 2018, l’Américain John Chau tombe sous les flèches d’habitants des îles d’Andaman-et-Nicobar, au large de l’Inde. Le drame a soudainement rappelé au monde entier l’existence de la tribu des Sentinelles, ces quelque 150 âmes qui ne semblent désirer qu’une seule chose : qu’on les laisse à eux-mêmes. Ce ne sont pas les seules personnes totalement isolées – ou presque – du reste de l’humanité. Voici 20 endroits où l’humain vit toujours en microsociété, en cette ère où la technologie rapetisse notre planète octet par octet. 

 

 

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Les Sentinelles d'Andaman-et-Nicobar (Inde)

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C’est au cours du XIXe siècle que la tribu des Sentinelles vivant sur les îles Andaman, au large de l’Inde, est rencontrée pour la première fois. Hostiles aux étrangers qui sont habituellement accueillis dès leur arrivée sur l’île par une volée de flèches, ils protègent leur environnement et refusent systématiquement tout échange. Le métal qui orne parfois leurs objets provient de navires échoués, et aucun système d’agriculture ne leur est connu. C’est la mort d’un jeune Américain, tué alors qu’il débarque à peine sur les côtes de l’île en novembre 2018, qui rappelle au reste de l’humanité l’existence de ces 150 âmes

  

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Les Inuits (Groenland, Alaska et Arctique canadien)

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Habitant un territoire qui s’étend du détroit de Béring à l’est du Groenland, la population inuite est répartie sur plus de 6000 kilomètres de territoire souvent hostile à la survie humaine. C’est au milieu du XIXe siècle que les baleiniers européens et nord-américains commencent à fréquenter assidûment le territoire, amenant avec eux des maladies qui feront bientôt des centaines de victimes auprès des Inuits. L’exploitation des matières premières demeure une importante source de revenus 

 

 

 

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La tribu Korowai (Indonésie-Nouvelle-Guinée)

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Cette tribu d’hommes et de femmes vivant dans des maisons construites à 140 pieds du sol, à la cime des arbres, est « découverte » en 1974 par une expédition de scientifiques dans l’extrême ouest de l’Indonésie. Alors convaincus d’être les seuls êtres humains, ils perçoivent l’homme blanc comme un démon apportant famine, maladie et désolation. Reconnus comme étant cannibales jusqu’à tout récemment, ils ont aujourd’hui fait une certaine paix avec le monde extérieur et profitent de l’intérêt touristique que la planète leur porte. Leurs demeures haut perchées attirent l’intérêt des visiteurs tout en les protégeant des bêtes de la jungle et des voisins envahissants.

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Peuplades cachées en Amazonie (Brésil)

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Plus d’une soixantaine de tribus vivraient toujours dans les jungles du Brésil et des pays limitrophes. La Vale do Javari (vallée de Javari), de la taille de l’Autriche, accueille à elle seule une vingtaine de tribus, qui se composent d’environ 3000 individus. De ce nombre, près des deux tiers n’auraient jamais eu de contact avec l’extérieur, ou très peu. Le gouvernement brésilien lançait au cours des décennies 1970 et 1980 des programmes afin d’aller à la rencontre de ces tribus, mais les maladies ainsi transportées jusqu’au cœur de la jungle  Les affres de la constante déforestation continuent de chambouler la vie de ces peuples.

 

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Moines bouddhistes de Paro Taktsang (Bhoutan)

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Il faut être en forme et résolument décidé pour se rendre dans ce magnifique monastère niché à près de 700 mètres d’altitude. Le plus célèbre lieu bouddhiste du Bhoutan semble littéralement disparaître sur la paroi, entouré de végétation et nappé de brouillard. Une lente ascension de deux heures vous mènera à la paroi où se trouve l’établissement. Ses résidents n’en sortent que pour aller chercher des vivres. La difficulté avec laquelle on y accède isole l’endroit, parfois avec des conséquences graves; un incendie ravage complètement l’endroit en avril 1998, les services de secours étant dans l’impossibilité d’intervenir 

 

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Les Surmas (Éthiopie)

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Les suris, qui composent le peuple Surma, disparaissent lentement, et avec eux des siècles de culture et d’histoire. Nous avons en mémoire l’une de leurs traditions les plus connues: l’insertion d’un disque aux proportions inquiétantes dans la lèvre inférieure des femmes en âge de mariage. Ils sont aujourd’hui plus de 32 000 personnes à vivre dans des villages allant de 40 à plus de 2000 habitants, répartis dans la vallée de l’Om, au sud-ouest de l’Éthiopie et au Sud-Soudan. La monoculture agressive et d’importants travaux (comme des barrages) rendent la vie de ces peuplades difficile 

 

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Îles Féroé (royaume du Danemark)

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Saviez-vous qu’il existe une île fortement habitée au nord de l’Écosse, flottant à mi-chemin entre la Norvège et l’Islande? Bienvenue aux îles Féroé, propriété norvégienne qui accueille 50 000 irréductibles qui ont leur propre langue et profitent de la distance pour réclamer et mettre en pratique une belle autonomie politique. La moitié des résidents de cet archipel composé de 18 îles habite Tórshavn, la capitale. Jancy, une femme aux très nombreux printemps, est la postière attitrée de l’île Mykines, qu’elle partage avec huit autres personnes, depuis toujours. 

 

 

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La station McMurdo (Antarctique)

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La plus importante communauté du continent se trouve à McMurdo, une station scientifique bâtie en 1956 sur l’île de Ross pouvant accueillir jusqu’à 1258 personnes l’été venu. Vivre et travailler à McMurdo et son environnement aride (les records de froid frôlent les -50 degrés Celcius), c’est comme vivre sur Mars, affirment certaines personnes y ayant séjourné. Une caméra installée en permanence permet d’apprécier le site en tout temps. 

 

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La station Concordia (Antarctique)

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Comment savoir de quelle manière l’humain saura survivre dans les conditions difficiles de l’exploration de l’espace? L’Agence spatiale européenne a trouvé la solution : envoyer une équipe de recherche composée de 13 personnes à la station Concordia, qui se veut l’endroit le plus isolé de la planète. Même la Station spatiale internationale est plus facilement joignable, et on rappelle qu’elle flotte dans l’espace! Pour se faire une bonne idée de l’endroit, imaginez que 1000 kilomètres de neige et de glace vous entourent complètement. Ensuite, ce sont les eaux glacées de l’océan. Le prochain humain vivant, si vous êtes chanceux, se réchauffe présentement à 600 km de vous, dans une autre station scientifique 

 

L’île Migingo, située dans le lac Victoria

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Quelle aventure que cette toute petite île de 0,2 hectare (la moitié d’un terrain de foot) située sur le lac Victoria et au cœur d’une dispute entre l’Ouganda et le Kenya. Il s’agit de l’île la plus densément peuplée d’Afrique, avec plus de 130 pêcheurs, plus les familles, les commerçants, etc. Bref, entre 500 et peut-être 1000 personnes résident sur ce roc complètement recouvert d’abris de fortune. Il n’y manque pourtant rien. On y retrouve au moins quatre pubs, une pharmacie, une église, un docteur (qui est également pasteur), un barbier, un restaurant et… un bordel. On y fabrique aussi un alcool local, une liqueur forte aux bananes qu’il faut consommer avec parcimonie 

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Les Samis (Scandinavie)

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Seul groupe indigène officiellement reconnu par la Scandinavie, le peuple Sami habite les régions arctiques subarctiques de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et du Nord-ouest russe depuis plus de 5000 hivers. La lente assimilation auprès des peuples limitrophes n’a pas eu raison de tous, et plusieurs habitent toujours des villages isolés, y pratiquant leur métier traditionnel : gardiens de troupeaux de caribous. Ce sont aujourd’hui plus de 2500 individus qui en vivent, y tirant du lait, de la fourrure, de la viande et en en faisant même un mode de transport! La Laponie, ce long territoire de près de 250 000 km carrés qu’ils occupèrent pendant des siècles, est comparable au bout du monde. Il y règne un état de constante quasi-pénombre. 

 

 

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Île Sainte-Hélène (Atlantique Sud)

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Célèbre pour avoir servi de lieu d’exil d’un certain empereur français qui y passe l’arme à gauche un certain jour de mai 1821, cette île volcanique de 122 kilomètres carrés (un territoire britannique) n’était autrefois accessible que par la mer, une traversée de cinq jours à partir de Cape Town, en Afrique du Sud. Un aéroport, construit en 2016 au coût de 374 M$, relit maintenant les 4500 habitants au reste du monde.

 

 

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Tristan da Cunha (Atlantique Sud)

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Située dans le territoire de l’île Sainte-Hélène sous autorité britannique, Tristan da Cunha abrite environ 275 âmes issues d’une quinzaine d’immigrants européens et américains. Pour preuve, sept noms de famille sont connus sur l’île. Ce n’est qu’en 2001 que le téléviseur y fait son entrée. Il était temps, considérant qu’il y pleut en moyenne une vingtaine de jours par mois. Ah oui, on ne peut pas se baigner, il n’y a pas de restaurant ni d’hôtel et votre carte de crédit y est caduque. Mais l’endroit possède ses propres timbres.

  

 

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Îles Pitcairn (Pacifique Sud)

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La majorité de la cinquantaine de résidents habitant l’endroit est de descendance directe des mutins du HMS Bounty et des Tahitiens les accompagnant, qui ont trouvé refuge à cet endroit en 1789. L’électricité et l’Internet y sont disponibles, mais ça ne semble pas suffisant pour y attirer de nouveaux habitants, malgré la beauté de l’endroit. Fait amusant, l’endroit légalise le mariage homosexuel dès 2015… malgré l’absence de couple gai sur l’île. 

 

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La tribu Yaifo (Papouasie Nouvelle-Guinée)

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La tribu Yaifo est l’une des plus dangereuses du monde. Tout étranger est traité comme une présence démoniaque dont il faut se protéger. Pour s’y rendre, il faut pagayer jusqu’à un mois sur une rivière sinueuse. L’alternative n’est guère plus invitante : un périple de six semaines à travers la jungle dense. C’est pourtant l’exploit réussi par l’explorateur britannique Benedict Allen, qui fut accepté par la tribu

 

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Nénets (Russie)

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Les Nénètses sont un peuple nomade qui migre toujours, bon an mal an, sur une distance de près de 1500 km, traversant la rivière Ob gelée avec leurs troupeaux de caribous. Toute leur survie est tributaire du bien-être de ces troupeaux de près de 300 000 bêtes qui leur offre viande et peaux, afin de les nourrir et les abriter. Lorsque les hommes traversent la toundra arctique de Sibérie, ils laissent les plus vieux derrière et les femmes de cette communauté souffrent beaucoup de solitude. 

 

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La tribu des Mashco-Piro (Pérou)

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Ce sont près de 14 tribus – soit environ 5000 individus – qui vivraient dans une isolation allant de partielle à complète dans la région amazonienne du Pérou. Plusieurs groupes ont souffert de la présence de défricheurs illégaux ou de trafiquants de drogue, mais l’arrivée soudaine de maladies qui nous sont communes – comme le simple rhume – a fait plus de tort immédiat. La tribu des Mashco Pico a, depuis 2014, fait état de sa présence plus d’une centaine de fois afin de réclamer de l’aide pour se nourrir, se vêtir et se déplacer. Certaines compagnies touristiques ne se gênent pas pour offrir des « safaris humains » le long de la rivière 

 

 

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Tribu des Palawan (Philippines)

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À l’instar de plusieurs autres, les membres de cette communauté – environ 40 000 – pâtissent du développement minier et du développement urbain des Philippines. Plusieurs d’entre eux parviennent toujours à vivre en isolement, en défrichant un peu de terre et en la cultivant avant de laisser la forêt reprendre le terrain naturellement. Une route construite en 2000 les a poussés encore plus à l’intérieur des terres. Ils cultivent principalement le riz, le miel et chassent le cochon sauvage. 

 

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Oymyakon (Russie)

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Cette petite ville russe de 500 habitants où la noirceur règne 21 heures sur 24 vous accueille avec ses -58 degrés Celcius en moyenne, ce qui en fait l’endroit habité le plus froid de la planète. Aussi, pour ajouter au plaisir, on y accède après un trajet de deux jours en voiture. Toute agriculture y est évidemment impossible, et le macaroni y est parfois nappé de cubes de sang gelé de chevaux. Le décor demeure toutefois saisissant. Détail intéressant : si vous décidez de vous y promener dévêtu, vous mourrez en moins d’une minute.

  

 

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La station spatiale internationale

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On a tendance à l’oublier, mais un petit groupe d’humains occupe en permanence cet habitacle long comme un terrain de foot, et ce, depuis 2000. Difficile de faire plus isolé, mais l’équipage de la SSI n’est pourtant qu’à 400 km de nous. Les astronautes ont droit à 16 levers/couchers de soleil par jour, ne prenant que 90 minutes pour faire le tour de la Terre 

 

 

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12/01/2023
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